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FAILLE DE SAN ANDREAS

        Traversant la région côtière californienne, la faille de San Andreas est l’une des plus célèbres fractures de l’écorce terrestre.

 

  Cette grande faille transformante de l’Ouest des Etats-Unis est une zone de dislocation majeure. D'après les sismologues, cette faille provoquera dans les prochaines décennies le séisme du siècle: le Big One.

La Californie est la zone dont l’activité sismique est la plus importante de notre planète. Il existe non pas une, mais un “système” de failles qui cisaillent la zone. La plus connue, San Andreas, s’étale sur plusieurs centaines de kilomètres, du Nord au Sud. Elle sépare les deux plaques tectoniques du Pacifique et de l’Amérique du nord, confrontant ainsi leurs côtés latéraux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le “Big One” serait cependant causé par la faille de Hayward située sur la banlieue Est de la ville de San Francisco.

En 1906, un séisme de magnitude 8,3 sur l’échelle de Richter a eu lieu à San Fransisco, devenant le séisme le plus meurtrier de l'histoire de la Californie, tuant environ 3000 personnes. A cette époque, où San Fransico est une "ville champignon", les bâtiments sont fragiles (bois, structures frêles). En seulement une minute, la ville est détruite.

Pendant la reconstruction qui suit, les infrastructures évoluent, et les autorités de la ville commencent pour la première fois à réfléchir sérieusement à l’impact sismique sur les constructions. On décide de renforcer des fondations, pour solidifier les bâtiments. En cette période, c’est le développement industriel, la ville se recouvre de routes asphaltées, de buildings et de ponts.

 

 

 

La menace reste toutefois très importante : San Francisco et sa baie bouge beaucoup : « Près de 400 séismes par jour sur la baie » indique Peggy Hellweg du centre de séismologie de Californie, « mais ils sont tellement infimes, que nous les sentons à peine. »

Le laboratoire collecte les activités sismiques quotidiennement, mais il n’est pas question de dater un futur tremblement de terre, malgré les nouvelles techniques trouvées, et les moyens importants des États-Unis :  « Nous ne pouvons prévoir quand, mais seulement à peu près où. La seule chose que le laboratoire peut faire à ce jour, c’est de donner tous les détails d’une activité sismique lorsqu’elle se déroule ».

San Francisco doit donc prévoir l’imprévisible.

 

 

 

Plusieurs organisations tentent de préparer la communauté au “Big One” depuis 1989.

Elles souhaitent organiser l’état d’urgence et trouver les astuces pour le jour J. Un rapport de crise en cas de séisme a été publié par la mairie, et quelques centaines de pages protocolaires ont été distribuées aux diverses autorités. « Nous ne travaillons pas directement avec notre communauté, mais plutôt sur l’organisation des différentes autorités qui, elles, sensibilisent les gens activement. En prévision du séisme, notre rôle est de distribuer les tâches et d’organiser la synergie entre toutes les organisations », explique Laura Adleman, du département de gestion des urgences de San Francisco.

La mairie est très à l’écoute des futurs besoins générés par la catastrophe. Récemment, elle a créé une application pour informer le public en cas de désastre. Chez les pompiers, le groupe « Neighbourhood Emergency Response Team » est très actif dans la ville. Son but est de sensibiliser la population à préparer le séisme et à répondre aux nécessités de premiers secours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         - Trouver point de ralliement en dehors du domicile (retrouver proches sans prendre de risque)

Les infrastructures «earthquake safe» à San Francisco sont de plus en plus résistantes. Les ingénieurs et architectes sur place ne manquent pas de savoir-faire et la ville elle-même s’est assurée que tous les bâtiments publics respectent les normes de construction ; le coût de la mise aux normes s’avère cependant très élevé. Ainsi, certains bâtiments ne sont pas toujours pas aux normes. Les quartiers pauvres ont par exemple beaucoup de vieux bâtiments (les célèbres maisons victoriennes de San Francisco, faites de bois)

A San Francisco, on attend le Big One de pied ferme, mais avec une très grande inquiétude.

La Croix rouge elle aussi joue un rôle important, au niveau de l’information générale. « Nous tenons des séminaires dans les écoles ou sur les lieux de travail. Notre but est de pouvoir informer les gens, leur permettre de faire face à l’évènement » explique Emily White, qui dirige le département de préparation de la communauté. Les mêmes informations sont ainsi diffusées pour tous :

         - Faire un plan (en famille, lieu de ralliement, fortifier la maison, désigner un mode de communication, avoir des documents et de l’argent à portée de main…)

         - Construire un kit (nourriture, lampe de poches, trousse médicale…).

 

Le "Big One" ferait selon les estimations environ 15.000 morts et personne ne s'aventure à estimer le coût économique d'une telle catastrophe ; 300 000 personnes se retrouveraient sans-abri.

Léo CICAL

Adam POUPARD

Paul LARCHET

Travail personnel encadré pour le lycée Lavoisier 2015-2016

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