CONCLUSION
Avant tout, un séisme est un évènement répondant dans de certaines mesures aux aléas du terrain, des mouvements de plaques et des forces complexes qui s’appliquent au sein de la roche. L’Homme a su mettre en oeuvre des techniques visant à analyser les multiples facteurs de risque des répercussions d’une éventuelle catastrophe sismique; ainsi, on mesure les dégâts et on apprend à connaître les divers mouvements de plaques tectoniques. Ses techniques sont particulièrement utilisées dans les pays ‘’du Nord’’, car elles nécessitent des moyens technologiques et économiques importants. On peut penser dans un premier temps que les pays développé seront plus à l’abri que les pays moins avancés, à l’image des dégâts de Haïti à côté de ceux du Japon. Cependant, le risque sismique ne répond pas à des règles précises.
Les progrès dans le génie parasismique, notamment dans les pays du "Nord" ont permi de réduire la vulnérabilité générale de ces pays. Une différence avec les pays du "du Sud" peut ainsi être observée ici, au vu des nombreuses victimes à Haïti, ou plus récemment, au Népal. Cependant, l'atténuation du risque sismique de pays tels que le Japon ou les Etats-Unis ne permet pas de garantir le risque zéro aux populations. Ces mêmes populations, victimes de catastrophe, auront plus ou moins de chances d'être secourues et aidées selon le pays dans lequel elles résident, et une fois de plus l'appartenance à une pays du "Nord" change la donne. En effet, les gouvernements sont souvent bien mieux préparés à faire face au désastre, tout comme les populations, qui ont, dans la majorité des cas, reçu une formation d'organismes de préventions divers.
Les méthodes de prévision ont évolué au fil des années. Aucune n'est encore totalement fiable sur le court terme, mais les techniques sur le long terme restent efficaces. On constate que le Japon et les Etats-Unis, deux pays du "Nord", sont plus avancés sur la recherche sismique.
Sur le terrain, une différence peut également être perçue. La Californie est bien mieux préparée à son Big One que la Turquie, pourtant un pays émergeant, mais appartenant lui au "Sud".
Sur le papier, les inégalités Nord-Sud devraient demeurer. Les Pays du "Nord" sont mieux aménagés (bâtiments parasismiques au Japon, organisme de prévention aux Etats-Unis). Cependant, sur les bilans des séismes, elles sont à nuancer. Haïti n'avait pas les moyens de se protéger efficacement, donc le séisme de janvier 2010 tua 300 000 personnes ; mais le Japon, malgré toutes ses avancées technologiques, a perdu 20 000 de ses habitants après le séisme du 11 mars 2011. La Californie prévoit 15 000 victimes et 300 000 sans-abris après le futur Big One, malgré toutes les préparations mises en place.
Ainsi, face au bilan des séismes, les inégalités Nord-Sud influencent très peu les chiffres. Les tremblements de terre restent des catstrophes majeures, et, malgré tous les moyens mis en place, peu de techniques ont été trouvées pour limiter considérablement les bilans négatifs des séismes.
"Il n'existe aucun remède contre les tremblemnets de terre".
Vers Bibliographie