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Ecrivait Sénèque en 62 après Jésus-Christ, dans “Questions naturelles”.

1954 ans plus tard, on constate que malgré les moyens de son époque, il n’avait que partiellement tort. On ne peut pas arrêter un tremblement de terre, ni même l’empêcher de se déclencher ; ce sont des phénomènes répondant à des aléas.

Cependant, certaines techniques ont été trouvées afin de prévenir les risques, et de limiter la vulnérabilité à laquelle sont soumises de nombreuses populations. Certains Etats, tels que le Japon ou les États-Unis, sont très avancés en termes de recherches sismiques. Ce sont des pays du “Nord”, qui se différencient des pays du “Sud”.

'' Il n'y a pas de remède contre les séismes ''

Cette limite Nord/Sud est définie comme une ligne imaginaire séparant les pays développés (du Nord) des pays en développement (du Sud). En vérité, elle ne correspond que peu à une limite entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud mais plus à une ligne illustrant les inégalités de développement.On pourrait donc penser que les pays avec une forte puissance économique et des pôles scientifiques évolués seraient plus adaptés à faire face au risque sismique. Cependant, et ce malgré les progrès observés, les tremblements de terre restent des catastrophes destructrices et meurtrières partout dans le monde :

- Le 22 février 2011, en Nouvelle-Zélande,un séisme de Magnitude 6,3, causa 182 morts, ainsi que la destruction de centaines de bâtiments, dont la cathédrale de Christchurch

- Le 11 mars 2011, au Japon, un séisme de Magnitude 9,0 entraîna la mort de15 776 personnes et la disparition de 4 225 civils ; 5 929 personnes furent blessées, et 139 000 autres se retrouvèrent sans toit

- En Avril/Mai 2015, au Népal, une série de séisme (sont le principale d’une magnitude de 7,8) causa 8 126 morts et 14 023 blessés

On peut alors se poser une question : les inégalités Nord-Sud sont-elles toujours aussi pertinentes dans les bilans des catastrophes sismiques ?

Pour répondre à cette problématique, nous définirons d’abord ce qu’est précisément un séisme. Nous verrons ensuite les réactions des collectivités face aux séismes, puis nous finirons sur l’évolution de la prévision des séismes.

Aléa : Facteur physique dangereux à l’origine d’un risque. Il peut être plus ou moins fort, selon sa fréquence et son intensité.

Risque : Le risque est la prise en compte de l’exposition d’une population à un aléa, c’est à dire à la probabilité que survienne un évènement potentiellement dangereux. Un espace peut-être menacé par un risque naturel, ou encore par un risque technologique ou sanitaire. Un risque est dit majeur lorsqu’il peut faire de très nombreuses victimes et occasionner des dommages considérables, dépassant les capacités de réaction de la société.

Vulnérabilité : Sensibilité globale d’une société à un ou des aléas. Elle est variable selon la capacité d’une société ou des individus à réagir face à un risque. Les lieux de forte concentration de population (agglomération) et les installations collectives (hôpital, école aéroport, gare, etc…) présentent une vulnérabilité très élevée. Elle augmente aussi avec la pauvreté, qui influe sur la capacité à se protéger.

-> Livre de Géographie 1ère , Edition Hachette

En savoir plus

Documentaire ''Fukushima, Une population sacrifée '' de La Terre du Futur à propos du séisme qui agita le Japon le 11 mars 2011.

Documentaire ''Haïti 4 ans après le séisme: Grands défis et petites victoires'' de Incas Production à propos du bilan des évènements de janvier 2010.