POUPARD Adam Lycée Lavoisier
Synthèse personnelle de TPE
Thème : L'aléatoire, l'insolite, le prévisible
Sujet : Les inégalités Nord/Sud dans les bilans des séismes
Disciplines concernées : SVT et Histoire-Géographie
-> Le choix du groupe et du sujet
Dès le premier cours de l’année, lorsque notre première rencontre avec notre nouvelle classe et à l’annonce du TPE, nous avons directement pensé à nous mettre ensemble avec Léo et Paul. En effet je connais Léo depuis le début du collège et j’arrivais dans une classe avec très peu de connaissances. J’ai rapidement appris à apprécier Paul, un ami de Léo de l’an passé.
Est alors venu le moment de choisir notre sujet. Ce fut le moment le plus fastidieux de notre travail dans le sens où nous avions beaucoup d’idée de sujets mais pas encore assez de recul pour en choisir un qui nous plairait autant aux uns qu’aux autres et sur lequel on pourrait travailler correctement. Ainsi, après un premier brain storming, nous avons retenu quelques sujets, dont les gaz de schistes, qui étaient particulièrement d’actualité, les biocarburants et les séismes. Nous avons rapidement écarté les gaz de schistes pour leur côté bien peu ludique et pauvre en expérience pratique. Nous avons pensé aux biocarburants et même imaginé une expérience visant à faire rouler une voiture miniature uniquement avec des carburants naturels et ‘’ bios ‘’. Cependant, même après avoir commencé à réfléchir à une problématique, nos intérêts sur le sujet on divergé et après réflexion nous sommes tombés d’accord sur le sujet presque ‘’ classique ‘’ au premier abord des séismes. L’idée d’en apprendre plus sur l’étude complexe des fondements du sol sur lequel nous vivons m’intéressa particulièrement, c’est d’ailleurs pourquoi je me suis intéressé directement à l’étude géologique des séismes et de quelques études de cas mêlant géologie et géographie.
-> Le choix de la problématique et la répartition du travail
Le choix de la problématique précise a été finalement notre principal soucis au fil de notre travail, car nous devions l'adapter à nos recherches et informations ainsi qu’aux exigences des consignes. C'est pourquoi nous avons démarré sur des questions très classiques et axées sur la géologie avant d’intégrer réellement une dimension géographique dans notre étude à travers les inégalités Nord-Sud.
Après de nombreux changements de plus en plus minimes et de l’ordre du mot, de la nuance, nous sommes tombés d’accord sur la question : les inégalités Nord-Sud sont-elles toujours aussi pertinentes dans le lutte face aux risques sismiques ?
Pour cette étude large et complexe nous avons décomposé le travail en 3 grandes parties : dans un premier temps définir le séisme, tâche trop longue pour être simplement abordée dans l’introduction et pour laquelle il était nécessaire de dédier une partie, puis montrer l’étude que l’humain mène sur les séismes. Dans un second temps, l’étude des méthodes para sismiques et dans un dernier temps l'étude des méthodes de prévention.
Ainsi, je me suis occupé de la première partie très scientifique et basée sur de nombreuses études, et répondant à de nombreuses conventions scientifiques, car cela collait particulièrement avec mes intérêts et ma curiosité scientifiques. Paul, ayant vécu 6 mois au Japon, s’est montré particulièrement intéressé pour les méthodes concrètes ( notamment de construction ) pour limiter voir éviter les dégâts liés aux séismes. Léo s'est quant à lui intéresser à la partie très théorique et avant gardiste de la prévention, qui est une étude en plein essor grâce aux nouvelles technologies.
Personnellement mon travail s'est étalé de fin septembre jusqu'à début décembre, j’ai d’abord longuement travaillé sur la définition la plus précise d’un séisme, en étudiant notamment le séisme d’Haïti de janvier 2010 et de Tohoku (Japon) de mars 2011. Ensuite j’ai développé les différentes méthodes d’étude des séismes et décidé de ne garder que les méthodes connues et/ou encore utilisées aujourd'hui, telles que la magnitude et l’intensité.
Nos recherches étaient mises en commun grâce à la suite bureautique en ligne de Google Docs. Nous avons penché pour ce logiciel pour sa simplicité et surtout pour le partage interactif de document qui nous permettait de travailler en synergie sur un seul document.
M’étant déjà intéressé auparavant à l'édition de site Internet, j’ai proposé l’idée d’un site interactif pour présenter notre TPE de manière plus ludique et agréable. Nous avons donc rapidement adopté cette idée et Léo s'est trouvé un intérêt tout particulier dans la mise en page et l'édition du site. Nous avons donc reporté et ordonné tout notre travail sur le site web.
-> Bilan
L’ambiance du groupe a toujours été très agréable; en effet, en plus de nos affinités et de notre camaraderie quotidienne, nous avons bien réussi à travailler ensemble sans conflit (mais non sans critiques ! Toujours constructives). Le TPE apporte de plus une dimension d’étude personnelle que l’exposé classique ne nous apportait pas jusque là : l’implication sur le long terme et l’autonomie.